Petit “vagues à l’âme”…

Pour une fois je suis presque à l’heure, il m’a juste fallu me sécher un peu après le bain !

Je continue à vous faire promener le long de la mer, dans les Hamptons… à défaut de pouvoir m’y trouver en ce moment (regrets!).

Petit “vagues à l’âme”…

Si vous savez faire le cri des mouettes et le bruit des vagues, c’est le
moment.

Peyriac de Mer

Quelques images des anciens salins de Peyriac de Mer près de Narbonne plage. très jolie région pour ceux qui ne connaissent pas. Certaines images se répètent je sais, mais quand on aime ……..

Expo sur la Camargue

Voici les photos sélectionnées :

Pour l’instant je ne sais pas encore à quel moment nous pourrons aller accrocher, si cela se fait. Vous serez tenus au courant dès que les précisions seront connues.

Mais néanmoins que les auteur(e)s concerné(e)s préparent leurs tirages. Montage sur cadres 30X40.

Mostar

IN MEMORIAM

Je dédie ces quelques photos aux 4 Soldats Espagnols de la DMNSE,tués par un obus de
mortier, devant la bibliothèque de Mostar (photo 73 ), le jour de mon arrivée à Mostar en ex-Yougoslavie en janvier 1998.

MOSTAR

Base et PC de la Division Multinationale Sud Est.

Ville médiévale clé sur la vallée de la Néretva, elle constituait un point stratégique important. Les combats y ont été très violents……mais toujours à deux contre un….croates et serbes contre bosniaques….ou serbes et bosniaques contre croates….ou croates et bosniaques contre serbes !!!

Le pont médieval détruit par un avion serbe a été reconstruit depuis.

Nicolas Bets

Cette semaine je vous propose de visionner quelques clichés du petit génie de la Pub, Nicolas Bets. Ce sont des images professionnelles très sophistiquées, mais, en dépit du caractère publicitaire des photos, il faut reconnaitre un vrai talent à ce photographe franco-belge. Vous lirez un interview de Nicolas Bets après sa courte biographie.

Nicolas Bets
Nicolas Bets arrive à Paris en provenance de sa Belgique natale à 17 ans, pour
devenir, comme sa mère, photographe. Il obtient son diplôme, après une année
seulement en école de photographie. Pendant sept ans, il assiste de grands noms de
la profession, tels que Claus Wichrath et Jean-Daniel Lorieux. Sur son meilleur
terrain de jeu, alliant délire et rigueur, l’esthétisme. Entre l’harmonie des couleurs, les
décors, et la puissance expressive des personnages (parfois nombreux) qu’il met en
scène, Nicolas Bets signe une marque de fabrique reconnaissable et unique en son
genre.
Il officie aujourd’hui essentiellement dans la mode, les produits étant souvent au
centre de tableaux mettant en scène des mannequins, où l’expression et le sens du
détail sont poussés à l’extrême. On lui doit notamment le succès de la campagne
Babouche dans laquelle il mit en scène des personnages nus en plein Paris, avec
pour seuls accessoires… des babouches ! Nicolas Bets collabore régulièrement aux
publications des magazines Vanity Fair, Photo, Marie-France et Wad ; ses principaux
clients sont Louis Vuitton, Coca-Cola et Cegetel.

Peux-tu te décrire en trois mots ?
Je dirais : énergique, joyeux et créatif

Pourquoi et comment tu es devenu photographe ?
C’est la vie qui m’a poussé à devenir photographe. Petit, en Belgique (là où je suis
né), j’ai été bercé par le milieu artistique grâce à ma mère. Puis, quand je suis arrivé
en France, c’est mon parrain, agent de photographe, qui m’a trouvé un stage de 3
mois dans un studio de photo. J’ai ensuite fait l’école de EFET que j’ai quitté au bout
de 1 an avec mon diplôme en poche, grâce à mon projet de fin d’année. J’avais fait
un reportage sur les sans-domicile-fixe qui m’a valu une parution dans le magazine
Photo.
C’est d’ailleurs grâce à ce reportage, que mon parrain s’est aperçu de mon talent de
photographe.

Comment as-tu a commencé à travailler ? 
Avec ma carte d’étudiant, je suis allé au bluff  dans les backstages des défilés  pour
les photographier.
J’arrêtais également les filles dans la rue, pour faire des tests photo avec elles.
J’ai constitué mon premier portfolio comme ça, puis j’ai assisté Claus Wickrath, un
grand photographe de mode, un an avant de devenir l’assistant pendant 4 superbes
années de Jean Daniel Lorieux, également photographe célèbre, avec lequel nous
avons fait le tour du monde.  Ensuite, j’ai assisté d’autres photographes dans le but
d’acquérir différentes techniques avant de me lancer.
 
Qu’est-ce qu’un  photographe de mode ? 
Un passionné de photo qui s’amuse et qui bosse dur. Pour être photographe de
mode, il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton et d’avoir une jolie fille devant l’objectif.
Un shooting photo demande toujours beaucoup de travail de préparation.
Il y a pas mal de logistique : le casting, la location du matériel, les réunions clients,
les budgets à valider, les lieux à trouver et bosser avec une bonne boite de
production. Il est important de bien s’entourer. Avoir une bonne équipe autour de soi;
un bon assistant et un bon retoucheur photo.  Ensuite, il ne faut pas négliger le
temps passer à démarcher les clients, surtout en début de carrière avant d’avoir son
propre agent.  C’est pour cela qu’il faut constituer un beau portfolio et surtout
l’alimenter avec de nouvelles parutions et projets personnels sans cesse.  Avoir une
bonne réputation et un bon réseau, aimer la mode et la connaître.

Quelle est ta spécialité en photo ? 
La mise en scène avec plusieurs personnages.   Je prends beaucoup de plaisir à
diriger les grandes équipes et à réaliser des compositions.  Je souhaite toujours faire
passer au travers de mes images, une énergie, une intention.

Comment trouves-tu ton inspiration ? 
Avec tout ce qui m’entoure. Parfois, c’est un objet qui déclenche une idée de série
photo. Je construis une histoire autour d’un élément, d’un lieu, d’une émotion, ou
d’une personnalité. J’adore tout ce qui est cinématographique.  Par exemple, pour
ma série Thelma et Louise, j’ai utilisé une vieille Ford Mustang  que l’on retrouve sur
toutes les photos.

Influences-tu le client sur le choix des mannequins ? 
Je travaille de concert avec eux. Je fais mon choix dans leur sélection mais il arrive
parfois d’orienter leur décision finale quand je suis persuadé que la fille correspond à
l’histoire que l’on veut raconter.
 
Peux-tu nous relater un de tes meilleurs moments pendant une séance photo
et le pire ?
 
Je vais commencer par le pire. C’était lors d’un voyage au Liban à l’époque des films
argentiques. Après une semaine de photos,  au moment du retour à l’aéroport, tous
les films sont passés aux rayons X pour le passage du contrôle de sécurité. Ce qui
ne posait pas de problème à priori. Excepté que les réglages de leurs machines
étaient beaucoup trop forts. Résultat tout mon shooting a été perdu ! Je n’ai pu
récupérer que quelques photos : celles qui avaient le moins de « flare » (tracé
lumineux au milieu de la photo). 
 
Le meilleur : le jour ou j’ai rencontré ma femme, mannequin avec qui j’ai un enfant.
Sinon, je garde un bon souvenir de mes nombreux voyages avec Jean Daniel
Lorieux avec qui nous avons bien ri.  C’est un homme génial qui m’a appris à toujours positiver et à ne jamais stresser, tout se passe beaucoup mieux quand on
ne stresse pas.

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