Auteur : Raul Canibano

Nous ne savons pas grand-chose du photographe cubain Raul Canibano … Sauf que ses photos en Nb sont souvent très originales avec des cadrages et des plans différents qui permettent plusieurs grilles de lecture. J’aime beaucoup ! Et vous ?

Raúl Cañibano

Raúl Cañibano vit et travaille à La Havane à Cuba.

Sa première exposition personnelle, Lonely Hunter, a eu lieu en 1993 à la Fototeca de Cuba à La Havane. Depuis, ses photographies ont été exposées au Mexique, au Canada, au Brésil, aux États-Unis, en Espagne, en Grèce, en Italie, en Belgique et au Japon.

En 1999, il a remporté le Grand Prix de l’Exposition nationale cubaine de photographie pour son projet sur la vie des travailleurs ruraux, Tierra Guajira. Il était l’un des onze photographes sélectionnés pour « Cuba, Si! » rétrospective de 50 ans de photographie cubaine au Royal National Theatre de Londres en 2000.

Son travail fait partie de la collection du Centre international de photographie de New York.

Élevé dans la province rurale de Las Tunas, à l’est de Cuba, Cañibano a travaillé comme soudeur jusqu’en 1989, date à laquelle une visite à une exposition de photographies surréalistes d’Alfredo Sarabia à la Fototeca de Cuba l’a inspiré à poursuivre une carrière de photographe à près de trente ans.

Largement autodidacte, Cañibano a rapidement rejoint la génération de photographes qui a vu le jour dans les années 1990 suite à la dissolution de l’Union soviétique et intéressé à documenter les effets de la crise économique sur les moyens de subsistance et les expériences des «Cubains».

Sa première photographie, représentant l’ombre d’une statue équestre coupée au milieu pour révéler un arrangement linéaire de lampadaires modernes sur un ciel austère et sans nuages, a montré ses préoccupations à la fois esthétiques et politiques. La composition fait allusion à ses influences surréalistes, tout en évoquant le passé turbulent de l’île et le présent changement socio-économique imminent.

Aubrac en NB

En vrac, quelques photos d’Aubrac en NB

Petit rappel : 10 photos maximum par personne. Il en manque une, c’est la une 🙂

Auteur – Stephen Shore

Stephen Shore a été un photographe très précoce. Encore adolescent certains
de ses clichés furent exposés au MOMA de NY ! C’est le photographe d’une
Amérique banale. Pourtant ses photographie sont extrêmement bien composées !
Aujourd’hui il est considéré comme un maître jouissant d’une vrai renommée
internationale …

Je vous propose 2 liens pour ouvrir des vidéos de Laurent Breillat et de
Thomas Hammoudi sur Stephen Shore. Je vous encourage vivement à les
visionner !

Livres Stephen Shore

Un article de Laurent Breillat (https://apprendre-la-photo.fr/) sur Stephen Shore :

“Je vous répète “assez souvent” ( 😀 ) que la culture photo est importante pour progresser, et je vous aide à avancer dans ce domaine le plus souvent possible, notamment avec les épisodes d’Incroyables Photographes.

L’un d’eux était à propos de Stephen Shore, un photographe qui a une place très importante dans l’histoire de la photographie.

Aujourd’hui, je voudrais revenir sur son travail, et vous expliquer concrètement comment le connaître m’a permis de mieux me comprendre photographiquement, et du coup d’orienter ma pratique photo.

C’est un exemple pratique de ce que la culture photo peut vous apporter. Evidemment ici je parle de mon cas personnel, donc peut-être que vous ce sera avec un autre photographe et que vos conclusions seront complètement différentes, mais peu importe : ce qui compte, c’est qu’à force de regarder le travail des grands qui nous ont précédés, on peut se situer par rapport à eux et guider notre évolution photographique.

Je vous laisse découvrir ça dans la vidéo du jour :

Ce que 2 livres de Stephen Shore m’ont appris sur ma photographie

Également, un lien avec une très intéressante présentation de Thomas Hammoudi sur les leçons de photographie de Stephen Shore :

Stephen Shore

Stephen Shore (né en 1947 à New York) est un photographe américain. Il est célèbre pour avoir participé à partir de 1972 à la reconnaissance de la photographie couleur comme art à part entière dans les musées et les galeries d’art aux États-Unis à une époque où le noir et blanc était encore prédominant.

Continuer la lecture de « Auteur – Stephen Shore »

Auteur – Peter Lik

Peter Lik est un photographe australien, spécialisé dans les paysages. Il est connu pour avoir vendu la photographie la plus chère au monde (6,5 millions de $). Il s’agit d’une photo en NB du fameux “antilope canyon” près du lac Powell (c’est la 1e. Je l’ai dénommée 6,5 $). C’est un richissime collectionneur de Las Vegas qui l’aurait achetée. Il en a également vendu plusieurs à + d’un million de $. C’est un photographe professionnel qui gagne bien sa vie avec son art, ce qui n’est pas le cas de nombre de ses confrères !!!

Pourtant, je ne dit pas que ses photos sont banales, mais ce n’est pas non plus, à mes yeux, la grande extase !!!
Il vous appartient de faire votre propre opinion !

Peter Lik

Peter Lik est né à Melbourne en Australie en 1959, de parents tchèques qui ont immigré à la suite de la Seconde Guerre mondiale.

Il a réalisé sa première photo à l’âge de 8 ans, lorsque ses parents lui ont donné un Kodak Brownie pour son anniversaire. Le sujet de sa première photo a été une toile d’araignée prise dans le jardin de la maison familiale.

Dans sa jeunesse, Lik emportait son appareil pendant les vacances de famille et prenait aussi dans le même temps des clichés du paysage et des étendues de mer.

Il a continué ses clichés dans les campagnes et dans les régions sauvages d’Australie, souvent accompagné par son ami et collègue photographe, Michael Plumridge.

En tant que photographe, Lik est un autodidacte, qui a appris principalement par essai et erreur. Peter Lik est un photographe de paysage australien.

En décembre 2010, Lik a vendu une photo 1 million de dollars à un collectionneur anonyme, sa vente la plus élevée à ce moment-là. La photo intitulée « One » a été prise sur les rives de la rivière Androscoggin au New Hampshire.

Lik a déclaré qu’une seule copie de la photo serait imprimée. Selon BuzzFeed, à partir de 2011, le prix du cliché «One» en fait la 11e photographie la plus chère du monde.

Route du vallon des Mayans

Ces photos ont été prises (trop) rapidement à Septèmes les Vallons.  Il s’agit d’un très grand lotissement abandonné. En 1968, un promoteur véreux est parti avec la caisse laissant des dizaines d’acquéreurs sur la paille.

En dépit de plusieurs tentatives de reprise ce lotissement est finalement abandonné. C’est un grand site (on parle de 40 bâtiments !) qui est une mine pour photographes !!! L’endroit est parfaitement calme et il est situé dans un quartier plutôt résidentiel des hauts de Septèmes. Son adresse “Route du vallon des Mayans”. Au-dessus de ce lotissement se trouve une petite colline, qui est un site archéologique (Oppidum Celto-Ligure des Mayans).

Je vous invite à grimper sur cette colline car la vue sur Marseille est très belle. 

Voilà une idée de sortie photographique !

Auteur : Le petit monde de Frank Kunert

Le photographe allemand Frank Kunert occupe une place à part dans l’univers
de l’image. Je suis personnellement assez sensible à ce “petit monde” …
Inspiré par Gilbert Garcin ???

Frank Kunert

Frank Kunert (né en 1963 à Francfort-sur-le-Main) a grandi dans la région de Rhénanie et a commencé à photographier à l’adolescence, alors qu’il s’intéressait particulièrement à la photographie de paysage.

Continuer la lecture de « Auteur : Le petit monde de Frank Kunert »

Cité Kallisté à ND Limite

Il ne faut pas se promener le soir avec un appareil photo dans l’immense cité Kallisté à ND Limite ! Mais le matin, les “choufeurs” sont dans leur lit, et tout est calme … 5 immeubles, très dégradés, vont être détruits dans les 2 prochaines années. Ce ne sera pas du luxe !!!

[Reportage] Proposition N°1 : Bois du Luc

Ce jeudi, j’ai besoin de vos conseil pour sélectionner une série de 8 photos que je vais présenter au concours national Reportage.

Voici la 1e proposition, ainsi que le texte explicatif joint, et que je transmet également ci-dessous.

Merci pour votre aide

Amitiés / Didier

Bois du Luc

L’immense site industriel de Bois du Luc se situe à environ 40 kms au sud-est de Bruxelles sur la commune de La Louvière. Cré en en 1685 sous le nom de Ia « Société du Grand Conduit et du Charbonnage de Houdeng », devenue, au 19e siècle, la « Société de Bois-du-Luc » cet ensemble de mines, d’activité sidérurgique, et d’habitat ouvrier, est resté en activité jusqu’ en 1973.

Ce site témoigne de la vitalité de l’épopée charbonnière de la région wallonne.

Une partie du site a été réhabilité et peut être visité. En particulier les ateliers mécaniques, qui font l’objet de l’essentiel des clichés présentés ici. Cet ensemble industriel est inscrit par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité.  

[Reportage] Proposition N°2 Le carnaval d’Aalst

Voici ma 2e proposition pour le concours national Reportage : Le carnaval d’Aalst (en flamand) ou Alost en français

Voici le texte d’accompagnement :

Le carnaval d’Aalst

Le carnaval d’Aalst est un rituel festif vieux de 600 ans qui se déroule chaque année à Aalst (Alost en français) en Flandre-Orientale, au Nord de la Belgique.

Il dure trois jours à compter du dimanche qui précède le carême chrétien. Inscrit en 2010 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, il en est retiré en décembre 2019, ne respectant plus les critères d’inscriptions suite à des représentations antisémites.

C’est l’un des plus grands carnavals de Belgique et une fête populaire bon enfant (En plein pays flamand, les wallons ne sont toutefois pas les bienvenus !)

Mais ce carnaval n’est pas toujours de très bon goût ! … Ces quelques clichés tentent de montrer cette réalité.

[Reportage] Proposition N°3 : Le marché de jade de Mandalay

Voilà ma 3e et dernière proposition relative au concours national reportage. Il s’agit ici du marché au jade de Mandalay en Birmanie

Merci pour votre aide pour m’aider dans mon choix.

Amitiés / Didier

Le marché de jade de Mandalay

Le marché de jade de Mandalay (2e ville de Birmanie) regroupe la plupart des artisans qui travaillent le jade. Ce marché est le plus grand au monde, il emploierait 30000 personnes. On y trouve des milliers d’artisans, négociants, acheteurs, bonzes, bars, restaurants et salles de jeux… On peut observer toutes les étapes de transformation du jade. De la pierre brute empilée en blocs grossiers à même le sol aux pierres taillées qui présentent déjà leur forme définitive et qui orneront des bijoux ou donneront des objets sculptés. Le marché de Mandalay voit défiler les plus belles pierres du monde.

Les négociants chinois sont les principaux acheteurs de jade en Birmanie.

Auteur : Attilio Ruffo

Un petit florilège de photos prise par le photographe italien Attilio Ruffo.

Il est principalement axé sur la photographie de paysage. Certaines de ses photos sont un peu trop saturées à mon gout, mais les cadrages sont parfaits !

Auteur : Alec Soth

Au fil des années, Alec Soth est devenu l’un des grands photographes contemporains. Membre de la célèbre agence Magnum, il est un témoin sensible de la vie ordinaire américaine. Eclectique il est aussi à l’aise en portrait qu’en paysage, ainsi qu’en témoigne le florilège de ses photos que je vous présente aujourd’hui.

Alec Soth

Né en 1969 à Minéapolis, Alec Soth est un photographe américain.

Le travail d’Alec Soth est enraciné dans la tradition photographique américaine que Walker Evans a surnommée le «style documentaire».

Préoccupé par les mythologies et les bizarreries qui prolifèrent les communautés déconnectées des États-Unis, Soth a un instinct pour la relation entre le récit et la métaphore. Sa clarté de voix a attiré de nombreuses comparaisons avec la littérature, mais il croit que la photographie est plus fragmentée ; “C’est plus de la poésie que d’écrire un roman.”

En plus de ses nombreux projets personnels bien acceptés par la critique, Alec travaille pour plusieurs clients, dont le New York Times Magazine, le New Yorker, W Magazine, Vogue, GQ, Wall Street Journal Magazine.

Une grande partie du travail de Soth est liée à un intérêt pour le livre photo et en 2008, il a créé sa propre maison d’édition, « Little Brown Mushroom ».

Ses principales séries sont toutes devenues des monographies sous forme de livre. Le premier “Sleeping by the Mississippi”, a été publié par Steidl en 2004, puis NIAGARA (Steidl, 2006), Broken Manual (Steidl, 2010), Songbook (MACK, 2015), I Know How Furiously Your Heart Is Beating (MACK, 2019).

Soth a été titulaire des bourses des fondations Guggenheim, McKnight, Bush et Jerome et il a reçu le prix Santa Fe 2003 pour la photographie. Ses photographies sont représentées dans de grandes collections publiques et privées, notamment le Museum of Modern Art, le Museum of Fine Arts de Houston et la National Gallery of Art.

Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, dont la Biennale de Whitney 2004 ainsi qu’une retrospective au Jeu de Paume à Paris (2008), du Walker Art Center (2010) et de Media Space (2015).

Il est devenu membre postulant de Magnum Photos en 2004 et membre à part entière en 2008.

Auteur : Marcos Lopez

Ci-dessous la bio et quelques clichés du photographe argentin Marcos Lopez.
Univers onirique, couleurs criardes, compositions sophistiquées. Bref, j’adore …

Certains d’entre vous se souviennent peut-être d’avoir visité une excellente expo photo sur le thème “les repas” dans le magnifique hall des archives départementales il y a un peu plus d’un an. Eh bien sur le recto d’un mur se trouvaient des tirages de Martin Parr, et au verso 5 ou 6 tirages grands formats de Marcos Lopez …

C’était il y a une éternité !

Marcos LOPEZ

Né en 1958 en Santa Fe, en Argentine. Vit et travaille à Buenos Aires.

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Auteur : Ilse Bing

Une grande dame de la photographie! En dépit du fait qu’elle n’a vécu qu’une
dizaine d’années en France, elle a pris toute sa place dans l’essor de la
photographie française d’avant-guerre, particulièrement au sein du mouvement
surréaliste !

Ilse Bing

Ilse Bing (née le 23 mars 1899 à Francfort-sur-le-Main et morte le 10 mars 1998 à New York).

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Auteur – Gueorgui Pinkhassov

Gueorgui Pinkhassov est un photographe franco-russe. Dans la bio vous trouverez un lien sur un court reportage “you tube” sur ce photographe.

Ci-joints, quelques clichés de ce magnifique coloriste !

Gueorgui Pinkhassov

Gueorgui Pinkhassov (né en 1952 à Moscou) est un photographe français d’origine russe, possédant la double nationalité, membre de l’agence Magnum Photos.

Biogragraphie

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Auteur : Charlie Waite

Le photographe anglais Charlie Waite est considéré (par qui ?) comme l’un des meilleurs photographe de paysage au monde. C’est certainement un grand communiquant. Certains clichés sont très beaux et les cadrages sont souvent originaux. C’est certainement un photographe de talent, mais dans le genre “paysage” on voit souvent des merveilles. Qu’en pensez-vous ?

Brouillard

Le soir du 24 février un brouillard assez épais s’est abattu sur la ville.

Bravant le couvre-feu, je suis donc sorti dans les rue adjacentes, muni de mon pied photo, pour saisir cette atmosphère particulière.

Auteur : Christophe Jacrot

Certains pensent que quand il fait mauvais temps, autant rester chez soi…

Ce n’est pas l’avis de Christophe Jacrot, qui sort prendre des photos uniquement en cas de temps bien pourri !

Partie 1 / 2 (la suite la semaine prochaine) :

Christophe Jacrot

Christophe Jacrot est un réalisateur et photographe français qui a développé un projet artistique sur les intempéries (pluie, neige) et sur l’hiver. Des régions arctiques aux pays tempérés, Christophe Jacrot explore l’hiver comme s’il s’agissait d’un seul et même territoire. Car le froid et la neige, où qu’ils surviennent, dérangent et perturbent l’activité humaine, et ralentissent la course du temps.

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Vie et mort des poupées de cire

Ci-jointes les onze images que je vais présenter au concours auteur cette année.

Je ne compte pas changer grand-chose à cette série, (Beaucoup de réflexion et de travail), que j’ai déjà imprimée et qui est cours de montage. Néanmoins je ne l’ai pas encore inscrite sur le site des concours.

Le titre de cette série est “Vie et mort des poupées de cire”

Comme à l’accoutumée je ne joindrai aucun texte d’accompagnement, car il me semble que le titre est suffisamment explicite ! Bien sûr, l’ordre des photos est ici primordial pour comprendre l’histoire …

Auteur – Corentin Fohlen

Pour finir l’année (Trêve des confiseurs pour moi jusqu’en janvier !) je vous propose les clichés saisissant du photojournaliste Corentin Fohlen.

J’aime beaucoup les photos de Corentin Fohlen, car pour beaucoup d’entre elles montrent une vision très humaniste et bienveillante. N’oubliez pas d’ouvrir la Bio de ce photographe, car vous trouverez à l’intérieur un fort intéressant interview de ce photographe, réalisé sur la chaine YouTube par Laurent Breillat et Thomas Hammoudi.

Corentin Fohlen

Biographie

Photoreporter indépendant depuis 2004.

Interview par Laurent Breillat et Thomas Hammoudi : ? Un photoreporter d'exception : Corentin Fohlen - La Photo Aujourd'hui #10

Corentin Fohlen est né en France en 1981.

Après avoir voulu être dessinateur de bandes dessinées, le jeune étudiant sèche les cours de son école à Bruxelles pour squatter la chambre noire des labos photo. Il sera photographe, c’est décidé ! Après être descendu à Paris, il découvre en 2004 l’univers de l’actualité, l’excitation des manifestations, le défi du journalisme. Après être passé par différentes agences photographiques, il devient totalement indépendant.

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Auteur : Nick Brandt

Certains considèrent Nick Brandt comme le meilleur photographe animalier au monde ! (Pas moi, chauvin, je prétends que c’est Vincent Munier !). Il faut reconnaitre que les photos de Nick Brandt sont originales car, d’une part elles sont principalement en NB, et, d’autre part, il photographie les animaux de très près. Il utilise de plus un appareil moyen format, lourd, et jamais utilisé en photographie animalière. Un phénomène donc !!!

5 leçons de photographie avec Mary Ellen Mark

by Genaro Bardy, 12 octobre 2020

Lorsque la photographe Mary Ellen Mark est décédée en 2015, elle a laissé derrière elle une quantité gigantesque de photos de sa longue carrière de photojournaliste. Mary Ellen Mark a consacré une grande partie de sa vie à documenter les gens à la marge, dont les histoires ne seraient probablement pas racontées autrement. En travaillant sur de longues périodes avec ses sujets, elle a proposé des photos pleines d’empathie et d’humilité. Certains de ses projets les plus connus comprennent Streetwise, 1983, une série sur les enfants de la rue à Seattle ; Ward, 1981, à l’intérieur d’un hôpital de Salem; et Falkland Road, 1978, dans lequel Mary Ellen Mark photographie des travailleuses du sexe à Bombay.

Un nouveau livre publié par Steidl, édité par son mari, Martin Bell, est un regard complet sur l’œuvre de la photographe. Le livre The Book of Everything contient 600 photos- choisies sur un total de plus de deux millions, et propose également des photographies inédites – de l’extraordinaire carrière de Mary Ellen Mark, avec les histoires qu’elle a choisi d’explorer et de documenter.

Ne m’étant pas encore procuré le livre, je vous propose de découvrir la carrière de Mary Ellen Mark avec certaines de ses photos les plus connues, et quelques enseignements issus des interviews que j’ai pu glané.

Le photographe voleur d’âmes

Je pense simplement qu’il est important d’être direct et honnête avec les gens sur les raisons pour lesquelles vous les photographiez et ce que vous faites. Après tout, vous prenez une partie de leur âme.

Mary Ellen Mark

Prendre une photo serait prendre une partie de l’âme de ses sujets, de ses personnages, et la montrer. Je peux oublier parfois que même si j’ai le droit de prendre une photo, je ne devrais pas prendre cet acte à la légère. Avec une photo on porte une responsabilité avec ce que l’on montre et dans la manière de l’exposer à d’autres yeux que les siens. Peut-être par habitude et sûrement par manque d’humilité, trop souvent je m’abrite derrière mon bon droit à prendre une photo.

Un photographe est trop souvent un prédateur qui chasse l’image en oubliant son sujet et la symbolique que transmet sa représentation. Je prends cette phrase de Mary Ellen Mark comme un rappel de ce que peut contenir une photo, et un appel à passer plus de temps à expliquer ma démarche aux personnes que je photographie, ou tout simplement avec eux.

Photo Mary Ellen Mark
Photo Mary Ellen Mark

Photo Mary Ellen Mark

De l’importance de travailler des photos seules

Dorothea Lange, Margaret Bourke-White et Eugene Smith font partie des photographes qui m’ont inspiré. Ils et elles ont pris des images puissantes, fortes. Certaines de leurs images sont devenues des icônes. Voilà le genre de photographies que j’aspire à faire. Ce sont des images très difficiles à prendre, car vous n’en avez qu’une certaine quantité en vous que vous pouvez faire dans une vie. Pour moi, c’est ça la grande photographie.

Mary Ellen Mark

J’essaie toujours de penser à des photos uniques. Ce qui est important pour moi, c’est de faire des photos individuelles fortes. Quand je regarde un photographe documentaire ou un photojournaliste dont j’aime beaucoup le travail – quelqu’un comme Eugene Smith – c’est parce que les images sont des photos uniques. Je pense à ses superbes sujets illustrés comme des histoires où chaque image isolée était vraiment forte. Dans « Country Doctor », par exemple, vous vous souvenez de chaque image. Ils ne liaient pas seulement des images entre elles – chacune était forte, et chacune pouvait être autonome. Je pense que chaque photo doit pouvoir être présentée seule ; il n’a pas besoin des autres images pour soutenir son propos ou pour raconter une histoire.

Mary Ellen Mark

La recherche de photos exceptionnellement fortes est permanente, c’est finalement la seule activité qui m’intéresse vraiment en photographie. Mais pour pouvoir raconter une histoire, je peux parfois me laisser entraîner vers des photos qui sont moins importantes, et utiliser des photos qui ne méritent pas d’être publiées.

Je sais que je ne devrais publier que mon meilleur travail. Cela aiderait le niveau général de mes productions. C’est en étant exigeant que l’on peut espérer atteindre ce niveau et prendre des photos iconiques. Mary Ellen Mark en a eu tellement tout au long de sa longue carrière, c’est une inspiration merveilleuse pour repousser ses propres limites.

Photo Mary Ellen Mark

Photo Mary Ellen Mark

Universalité des photographies

Ce que j’essaye de faire, ce sont des photographies qui soient universellement comprises… qui transcendent les frontières culturelles. Je veux que mes photographies parlent des émotions et des sentiments de base que nous ressentons tous.

Mary Ellen Mark

Cette réflexion me paraît essentielle. L’utilisation de la symbolique en photographie est cruciale pour transmettre une émotion. La plupart des symboles auront une résonnance différente selon les spectateurs d’une photo, selon leur culture, leur origine, selon tout ce qui constitue leur subjectivité.

Cependant, il est possible de faire appel à une symbolique universelle, de transmettre des émotions qui seront reconnues par tous et probablement pour toujours.

Photo Mary Ellen Mark
Photo Mary Ellen Mark

Avoir un point de vue

Je ne pense pas que l’on puisse être un observateur objectif. En créant un cadre, vous sélectionnez, puis vous modifiez les images que vous souhaitez montrer et vous êtes à nouveau sélectif. Vous développez un point de vue que vous souhaitez exprimer. Vous essayez d’entrer dans une situation avec un esprit ouvert, mais ensuite vous vous forgez une opinion et vous l’exprimez dans vos photographies. Il est très important pour un photographe d’avoir un point de vue qui contribue à une belle photographie.

Mary Ellen Mark

En photographie de rue, vous n’êtes pas un spectateur passif et objectif. Vous êtes un participant actif, vous faites partie de ce que vous photographiez. Il est impossible de rester neutre, ne serait-ce que par l’édition de photos et ce que vous décider de montrer.

Mais cadrer une photographie c’est déjà éditer, car vous choisissez ce qui sera dans le cadre par rapport à des millions d’options. Si vous ne pouvez être neutre, choisissez un point de vue et mettez de vous même dans vos photos. Je crois que l’on photographie toujours qui on est.

Photo Mary Ellen Mark
Photo Mary Ellen Mark

Être soi-même

Tout le monde me demande comment je fais pour que mes sujets s’ouvrent à moi. Il n’y a pas de formule magique. C’est juste une question de qui vous êtes et comment vous parlez aux gens – d’être vous-même. Vos sujets ne vous feront confiance que si vous êtes sûr de ce que vous faites. Ils peuvent le sentir immédiatement. Je suis vraiment dérangé par les photographes qui abordent d’abord un sujet sans appareil photo, essaient d’établir une relation personnelle, puis sortent leur appareil photo. C’est trompeur. Je pense que vous devriez simplement vous présenter avec un appareil, pour clarifier vos intentions. Les gens vous accepteront ou non.

Mary Ellen Mark

Il n’y a pas de secret, pour réussir des portraits ou des reportages qui dépassent l’ordinaire, il faudra passer le temps nécessaire avec les personnes concernées. Les photos de Mary Ellen Mark nous montrent qu’il est important d’expliquer sa démarche, d’être sincère et transparent.

En d’autres termes, il convient d’être soi-même. La photographie, c’est ce à quoi j’ai accès, au premier comme au second degré.

Photo Mary Ellen Mark

Photo Mary Ellen Mark
Photo Mary Ellen Mark

Auteur : Mary Ellen Mark

Un florilège des clichés de Mary Ellen Mark, qui a beaucoup travaillé sur l’Amérique pauvre, le handicap, les prostituées de Bombay…

Mary Ellen Mark,

Née le 20 mars 1940 à Philadelphie et morte le 25 mai 2015 à New York, est une photographe américaine connue surtout pour ses reportages au travers des États-Unis, dans lesquels les portraits occupent une place prépondérante.

Mary Ellen Mark commence la photographie à 9 ans, puis s’intéresse au dessin et à la peinture lors de son passage au lycée, puis à l’université de Pennsylvanie. Elle travaille alors en tant que freelance dans les années 1960. Son diplôme en poche, elle obtient une bourse pour partir photographier en Turquie puis en Europe pendant un an.

Elle publie dans les magazines américains les plus réputés : LIFE magazine, The New Yorker, Rolling Stone, Vanity Fair

Elle fait partie de l’agence Magnum entre 1977 et 1982 avant de travailler à nouveau comme indépendante

Travaillant principalement en noir et blanc, M. E. Mark a pour thèmes de prédilection les exclus de la société : pauvres, fugueurs, prostituées, drogués, prisonnières ; souvent aux États-Unis, elle s’est aussi intéressée à l’Inde à plusieurs reprises (notamment auprès de Mère Teresa[1]. En 1984, le Sunday Times Magazine a publié ses images en couleur sur la population blanche du Zimbabwe[2].

Elle construit ses reportages sur le long terme en suivant certaines familles pendant des années (ainsi on a pu suivre « Tiny » enfant, adolescente, puis mère). Cette méthode la classe parmi les documentaristes, plutôt que les journalistes : elle a quelques fois liée des liens forts avec ses sujets (cette affections est visible dans ces photos), mais a aussi suivi des membres du KKK ou des « nations aryennes », dans leur vie quotidienne, chez eux ou en famille.

Elle se défend pourtant de raconter des histoires : « je ne veux pas être qu’une photo-essayiste, je suis plus intéressée par une image isolée… une que je juge suffisamment bonne pour être présentée seule. » Elle photographie toujours avec humanisme, au point qu’on la classe parfois parmi les portraitistes. Rarement posés, ces portraits sont souvent faits au grand-angle pour placer le sujet dans son contexte. Mark est aussi très attentive à la qualité technique de ses images :

« Un bon tirage est essentiel. Je veux prendre des images documentaires fortes qui soient techniquement aussi bonnes que n’importe lequel des meilleurs tirages techniques, et aussi créatives que les meilleures photographies artistiques[3]. »

On peut rapprocher son travail sur son propre pays de celui de Dorothea Lange trente ans plus tôt.

Mont Kenya

Ci-Jointes 10 photos en NB que j’ai prise en 2012 lors de l’ascension du Mont Kenya. C’est – de loin – la plus belle montagne d’Afrique. Pas la plus haute (Kilimandjaro + 5800 mètres), mais la 2e plus haute (+5200 mètres). A la différence du “Kili” qui est un dôme, le massif du Mt Kenya possède une ambiance très alpine. Le sommet est double. Nous avons gravi le plus petit (de quelques dizaine de mètres de différence) car il est accessible à de la rando sportive alors que le point culminant n’est accessible qu’en escalade.

4 jours pour monter (avec 2 guides et une dizaine de porteurs : tentes, affaires perso, gamelles, ravitaillement) et 2 jours pour descendre. Le massif compte 16 lacs, et plusieurs glaciers. Nous sommes partis (2 cordées de 3 + un guide par cordée) à 1h du matin vers le sommet à partir d’un bivouac à 4400 mètres. Nous sommes monté sans lampe car il y avait pleine lune ! Nous sommes arrivé au sommet vers 7h30. Il faisait – 12 ° et un fort vent. Nous y sommes restés une minute pour que le guide prenne la photo (10) et nous sommes descendus par l’autre versant dare-dare, sans attendre la 2e cordée !

Un excellent souvenir !  Les photos sont assez moyennes car je n’avais qu’un petit Panasonic compact.

Auteur : Platon

Platon est le plus connu des photographes newyorkais. Il a photographié de nombreuses personnalités (voir photo) mais aussi la Grèce, et le Congo pour témoigner du – triste – sort des femmes victimes de la guerre. Hasselblab argentique en studio, et Leica en reportage. Vous remarquerez que nombre de ses portraits sont opérés en contre-plongée avec un objectif grand angle.

Original ! 

Platon (Antoniou)

Platon (né Antoniou Platon à Londres en 1968) est un photographe portraitiste britannique travaillant pour la presse magazine internationale. Il vit et travaille à New York.

Biographie

Père grec, mère anglaise. Il passe son enfance au bord de la Méditerranée, jusqu’à l’âge de 7 ans. Avant de rejoindre l’Angleterre, où son regard se tourne vers la photographie.

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Auteur : Bruno Barbey

Bruno Barbey est décédé ce 9 novembre d’une crise cardiaque à l’âge de 79
ans. Membre de l’académie des Beaux-Arts, c’était l’un des rares
photographes reconnu mondialement. Pour lui rendre hommage ci-joints sa
biographie, ainsi que quelques clichés, un peu en vrac,  bien représentatifs
de son travail.

Biographie

Bruno Barbey passe son enfance au Maroc. Il décroche un brevet de pilote d’avion et pratique le parachutisme à ses seize ans. L’année suivante, il part à Paris étudier au lycée Henri-IV. En 1960, il rentre à l’École des arts et métiers de Vevey en Suisse. Il débute en 1962 un essai photographique sur les Italiens, qui l’amènera à rencontrer l’éditeur Robert Delpire.

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Auteur : Imogen Cunningham

Féministe, touche à tout (70 ans de carrière !), Imogen Cunningham a été pratiquement la première femme à devenir une photographe professionnelle.

Elle a publié des photos de nues, qui ont fait scandale à l’époque d’une Amérique très puritaine. Certains de ses clichés sont étonnement contemporains.

Imogen Cunningham

Imogen Cunningham, née le 12 avril 1883, à Portland (Oregon, États-Unis), et morte le 23 juin 1976 à San Francisco, était une photographe professionnelle portraitiste américaine. Elle a vécu et travaillé à San Francisco.

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