Nicolas Bets

Cette semaine je vous propose de visionner quelques clichés du petit génie de la Pub, Nicolas Bets. Ce sont des images professionnelles très sophistiquées, mais, en dépit du caractère publicitaire des photos, il faut reconnaitre un vrai talent à ce photographe franco-belge. Vous lirez un interview de Nicolas Bets après sa courte biographie.

Nicolas Bets
Nicolas Bets arrive à Paris en provenance de sa Belgique natale à 17 ans, pour
devenir, comme sa mère, photographe. Il obtient son diplôme, après une année
seulement en école de photographie. Pendant sept ans, il assiste de grands noms de
la profession, tels que Claus Wichrath et Jean-Daniel Lorieux. Sur son meilleur
terrain de jeu, alliant délire et rigueur, l’esthétisme. Entre l’harmonie des couleurs, les
décors, et la puissance expressive des personnages (parfois nombreux) qu’il met en
scène, Nicolas Bets signe une marque de fabrique reconnaissable et unique en son
genre.
Il officie aujourd’hui essentiellement dans la mode, les produits étant souvent au
centre de tableaux mettant en scène des mannequins, où l’expression et le sens du
détail sont poussés à l’extrême. On lui doit notamment le succès de la campagne
Babouche dans laquelle il mit en scène des personnages nus en plein Paris, avec
pour seuls accessoires… des babouches ! Nicolas Bets collabore régulièrement aux
publications des magazines Vanity Fair, Photo, Marie-France et Wad ; ses principaux
clients sont Louis Vuitton, Coca-Cola et Cegetel.

Peux-tu te décrire en trois mots ?
Je dirais : énergique, joyeux et créatif

Pourquoi et comment tu es devenu photographe ?
C’est la vie qui m’a poussé à devenir photographe. Petit, en Belgique (là où je suis
né), j’ai été bercé par le milieu artistique grâce à ma mère. Puis, quand je suis arrivé
en France, c’est mon parrain, agent de photographe, qui m’a trouvé un stage de 3
mois dans un studio de photo. J’ai ensuite fait l’école de EFET que j’ai quitté au bout
de 1 an avec mon diplôme en poche, grâce à mon projet de fin d’année. J’avais fait
un reportage sur les sans-domicile-fixe qui m’a valu une parution dans le magazine
Photo.
C’est d’ailleurs grâce à ce reportage, que mon parrain s’est aperçu de mon talent de
photographe.

Comment as-tu a commencé à travailler ? 
Avec ma carte d’étudiant, je suis allé au bluff  dans les backstages des défilés  pour
les photographier.
J’arrêtais également les filles dans la rue, pour faire des tests photo avec elles.
J’ai constitué mon premier portfolio comme ça, puis j’ai assisté Claus Wickrath, un
grand photographe de mode, un an avant de devenir l’assistant pendant 4 superbes
années de Jean Daniel Lorieux, également photographe célèbre, avec lequel nous
avons fait le tour du monde.  Ensuite, j’ai assisté d’autres photographes dans le but
d’acquérir différentes techniques avant de me lancer.
 
Qu’est-ce qu’un  photographe de mode ? 
Un passionné de photo qui s’amuse et qui bosse dur. Pour être photographe de
mode, il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton et d’avoir une jolie fille devant l’objectif.
Un shooting photo demande toujours beaucoup de travail de préparation.
Il y a pas mal de logistique : le casting, la location du matériel, les réunions clients,
les budgets à valider, les lieux à trouver et bosser avec une bonne boite de
production. Il est important de bien s’entourer. Avoir une bonne équipe autour de soi;
un bon assistant et un bon retoucheur photo.  Ensuite, il ne faut pas négliger le
temps passer à démarcher les clients, surtout en début de carrière avant d’avoir son
propre agent.  C’est pour cela qu’il faut constituer un beau portfolio et surtout
l’alimenter avec de nouvelles parutions et projets personnels sans cesse.  Avoir une
bonne réputation et un bon réseau, aimer la mode et la connaître.

Quelle est ta spécialité en photo ? 
La mise en scène avec plusieurs personnages.   Je prends beaucoup de plaisir à
diriger les grandes équipes et à réaliser des compositions.  Je souhaite toujours faire
passer au travers de mes images, une énergie, une intention.

Comment trouves-tu ton inspiration ? 
Avec tout ce qui m’entoure. Parfois, c’est un objet qui déclenche une idée de série
photo. Je construis une histoire autour d’un élément, d’un lieu, d’une émotion, ou
d’une personnalité. J’adore tout ce qui est cinématographique.  Par exemple, pour
ma série Thelma et Louise, j’ai utilisé une vieille Ford Mustang  que l’on retrouve sur
toutes les photos.

Influences-tu le client sur le choix des mannequins ? 
Je travaille de concert avec eux. Je fais mon choix dans leur sélection mais il arrive
parfois d’orienter leur décision finale quand je suis persuadé que la fille correspond à
l’histoire que l’on veut raconter.
 
Peux-tu nous relater un de tes meilleurs moments pendant une séance photo
et le pire ?
 
Je vais commencer par le pire. C’était lors d’un voyage au Liban à l’époque des films
argentiques. Après une semaine de photos,  au moment du retour à l’aéroport, tous
les films sont passés aux rayons X pour le passage du contrôle de sécurité. Ce qui
ne posait pas de problème à priori. Excepté que les réglages de leurs machines
étaient beaucoup trop forts. Résultat tout mon shooting a été perdu ! Je n’ai pu
récupérer que quelques photos : celles qui avaient le moins de « flare » (tracé
lumineux au milieu de la photo). 
 
Le meilleur : le jour ou j’ai rencontré ma femme, mannequin avec qui j’ai un enfant.
Sinon, je garde un bon souvenir de mes nombreux voyages avec Jean Daniel
Lorieux avec qui nous avons bien ri.  C’est un homme génial qui m’a appris à toujours positiver et à ne jamais stresser, tout se passe beaucoup mieux quand on
ne stresse pas.

Formation : Studio Jiminy – Cours photo pour le club

Bonsoir à toutes et à tous,

Une bonne nouvelle! Du moins je l’espère…

Le Bureau de PHOCAL a décidé de souscrire pour le Club à la proposition de formation envoyée par la Fédé. Vous avez dû recevoir cette information directement par le secrétariat général ou par moi-même, le 03/05.

L’inscription pour PHOCAL est actée, vous pourrez donc en profiter toutes et tous jusqu’au 30/08.

Sur le plan pratique, je dois faire parvenir au responsable du “Studio Jiminy” vos adresses mail respectives, et chacun(e) recevra un code d’accès. Par contre, vu le succès de l’opération, cela peut demander quelques jours.

Ne soyez donc pas inquiets ni trop impatients.

C’est une proposition sympa de l’équipe formation FPF, mais aussi publicitaire et commerciale pour la société Jiminy. Cqfd.

Je comprendrais que certain(e)s soient réticent(e)s à communiquer leur adresse mail, mais cela fait partie du “jeu”.

Donc, s’il y en a qui ne souhaitent pas recevoir ce code, qu’ils (elles) me préviennent par mail, je ferai les rectifications qui s’imposent.

Par contre, à terme, si vous avez des avis à formuler après utilisation, faites-en part, cela peut-être utile pour le département formation.

Merci d’avance.

Je souhaite que cela vous soit utile et profitable.

Bon travail!

Amitiés

JL

07/05/2020 – Marcher dans le sable…

Marcher dans le sable, ça n’avance pas vite!

Voici une petite suite de la promenade dans les Hamptons. Après les
pontons, la plage, puis une petite escapade dans les dunes. Attention,
par endroit ça grimpe…mais qu’est-ce qu’on s’amuse.

En tout cas, c’est déconfiné par là-bas! On en profite…

Mais chez nous, sachons avoir encore un peu de patience, et surtout
gardez bien vos distances. La plage ce sera pour plus tard!

Courage, continuez d’envoyer des photos, des fleurs, des petites bêtes,
ou des grosses et tout ce qui vous enchante. C’est super, BRAVO à tous
les auteurs qui participent.

Et tous les autres qui cherchez l’inspiration : on vous attend!

07/05/2020 – Daïdo Moriyama

Partie 1

Partie 2

Cette semaine je vous présente quelques clichés emblématiques du grand photographe japonais Daïdo Moriyama. Il est connu pour son univers très personnel ainsi que ses tirages en NB très contrastés.
Vous trouverez également sa biographie.
Personnellement je ne suis pas très sensible à son travail, tout en lui reconnaissant une vrai personnalité.
A vous de juger !

07/05/2020 – En vrac

Voici ma contribution! Désolé c’est un peu en vrac, mais c’est un mélange de ce que j’ai fais pu faire pendant le confinement et de photos retouchés suite à la formation Photoshop 😀

Je voulais aussi vous présenter un photographe ART WOLFE C’est un photographe américain né le 13 septembre 1951 spécialiste de la nature et des animaux. Il obtient d’excellentes photographies d’animaux rares tels que le chat bai. Il remporte le Alfred Eisenstadt Magazine Photography Award, le prix Rachel Carson et le prix Audubon.  

https://artwolfe.com/   (attention pour moi son site est trop tournée marketing)
Je vous conseil d’aller directement dans la galerie https://artwolfe.photoshelter.com/search?_CB_I_PR=t&_CB_I_PU=t&_CB_I_RF=t&_CB_I_RM=t&I_SORT=DATE&I_DSC_AND=t&I_USER_ID=U0000hyx0PZTVUR0&_ACT=search&hmpg=y
Quelques reportages https://www.youtube.com/watch?v=KmnvTDoFnY0&list=PLPA9jPig_H4OYEqmuewJRLWhKM0KCTKtd

07/05/2020 – 4 mois après les rois

Le 6 janvier, jour de la galette des rois, on m’avait offert un bouquet avec 2 roses. Depuis elles ont fanées (et moisies). J’attendais un fond correct pour le fotografier. Ce WE, l’imprimeur, face à l’atelier s’est débarrasser d’une table qui (je pense) va beaucoup me servir 🙂

Ces images sont plus une occupation en période de confinement qu’un réel travail.

Coté traitement, il y en a aucun sauf pour les 3 premières (avec 2 numéros) qui correspondent à des stacking focus mais je n’ai rien ajouté d’autre en post production.

07/05/2020 – Avenue des Roches

J’ai pris ces photos à l’avenue des Roches. Cette artère part de la corniche
et “monte” jusqu’à la place du Terrail. C’est le passage obligé des bus,
petits trains, véhicules qui veulent se rendre à ND de la garde. C’est une
artère très passante. Même en période de confinement.

07/05/2020 – Sarajevo, janvier-février 1998

Tiré de mes archives… Quelques images d’une ville bien connue de l’Histoire : Sarajevo.
J’ai d’autres archives pour les futures réunions !!

SARAJEVO

Janvier, février 1998

La guerre est ‘finie ‘…..c’est un peu un état des lieux…

Les premières photos1,3,4 sont prises au camp de Rajlovac en bout de piste de l’aérodrome de la ville.Ce camp est celui de la DMNSE (division multinationale Sud Est sous commandement français et regroupant…Français,Espagnols,Italiens,Allemands,Marocains,Ukrainiens)…..camp assez peu déminé !

Des vues des quartiers de la ville prises aussi du château des Habsbourg.La vie a repris dans des conditions… delicates !

Toutes les pelouses de la ville ont été transformées en cimetières.

Le dakota sur la dernière photo,qui servait de bar au personnel du camp…..a fait parti de la première vague d’assaut le 6 juin 1944 au dessus de la Normandie….il est retourné depuis dans un musée près de Sainte Mère l’Eglise.

07/05/2020 – Mali 2007

Cette semaine, j’abandonne le N et B pour la couleur… Je vous emmène vers une destination qu’appréciera particulièrement notre ami « africain » , Yves Chabrillat. … Ces images ont été réalisées lors d’un voyage au Mali en 2007, à une époque où il était encore possible de parcourir ce pays en toute sécurité. Mon rêve était d’atteindre la mythique Tombouctou, en navigant sur le Niger à bord d’une grosse pirogue (« pinasse »), et de là, rejoindre le pays Dogon… Rêve réalisé !

Toutes ces images sont des diapos (pour les jeunes collègues, voir la signification de ce terme technique sur Internet) que j’ai scannées…

Légende :
Photo 1 : Le Niger à Ségou
Photos 2 à 5 : Djénné
Photo 6 : Pinasses sur les bords du Niger
Photo 7 : Excellent pour un port de tête altier
Photo 8 : Clinique privée à Tombouctou ( !)
Photo 9 : Navigation sur le Niger
Photo 10 : Le bain du petit
Photo 11 : Baobab et place à palabres en pays dogon
Photo 12 : Cases et greniers nichés dans la falaise de Bandiagara, en pays dogon .
Photos 13 et 14 : Danses rituelles des Dogons.
Photo 15 : Après la vaisselle dans le Niger… ;

07/05/2020 – l’île Rodrigues

Besoin  d’air…de grand large…voici quelques photos de l’île Rodrigues.
C’est la plus petite (18km long x 8km large) des îles Mascareigne.
Située au large de l’île Maurice(700km), elle dépend administrativement de Maurice, mais a une large autonomie.
C’est une île volcanique avec un important lagon parsemée d’îlots, protégés pour la reproduction des oiseaux.
Seule une petite plage avec un espace très limité est accessible.
La population:environ 40000, vit de la pêche et de l’agriculture, parle le créole, catholique à 90%.
Les tortues ont été décimées au cours de siècles passés par les pirates et la population.
Elles sont actuellement protégés dans un grand parc.
La pêche aux poulpes est traditionnelle pratiquée essentiellement par les femmes.
L’écrivain JM LECLEZIO y situe son roman “le chercheur d’or” retraçant l’histoire de son père, juge ambulant, qui pendant des années a recherché un trésor caché par les pirates ?Notamment dans un vallon(photo 24)

30/04/2020 – Rivages des Hamptons

Pour s’évader mentalement et rêver d’horizons lointains, de couleurs et d’air marin, voici quelques images des rivages des Hamptons où je risque de ne pas aller faire “trempette” de sitôt (nostalgie…)

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